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 Vivre avec son temps ? A nouveau ... (libre)

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AuteurMessage
Eiji Nagi

Eiji Nagi


Messages : 3
Date d'inscription : 06/07/2010
Classe : Vampire
Localisation : Le lycée Axel

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MessageSujet: Vivre avec son temps ? A nouveau ... (libre)   Vivre avec son temps ? A nouveau ... (libre) EmptySam 10 Juil - 13:23

Quelle ville de fou ! Rien que de voir toute cette agitation j’en avais mal au crâne. Etais-je resté seul trop longtemps ? Aucuns doutes là-dessus. Mes oreilles étaient agressées par le brouhaha. Je ne savais plus où donner de la tête. Les odeurs écœurantes me venaient au nez. Vite il me fallait un endroit calme ! Je m’adossais au mur d’un bâtiment un peu plus loin. Je me massais légèrement les tempes. Une gerbe d’eau me tomba sur le crâne. Mes cheveux étaient trempés. Un rire moqueur s’éleva depuis une fenêtre à l’étage. Un gosse. Il rentra vite à l’intérieur. Une femme me regarda avec embarras.

Je suis désolé monsieur … Il recevra une punition je vous le promets.

Je ne lui répondis même pas. Je m’en moquais. Ce gamin avait besoin qu’on lui apprenne les bonnes manières. Prenant appui sur le mur je parvenais à crocheter le bord de la fenêtre de mes doigts. La femme me cria quelque chose mais je ne pris même pas la peine d’écouter. J’étais accroupi sur le rebord et je regardais le gamin et ses amis rirent comme des petits fous. Ils allaient changer d’humeur rapidement. Je descendis de mon perchoir. Leurs yeux se fixèrent sur moi.

Alors on aime les farces ? Moi non.


Un léger sentiment de peur transparaissait dans leur pupille. Je bondis, attrapant le fautif par la gorge et le plaquant sur le mur. Il avait du mal à respirer vu ses mouvements chaotiques. Ses camarades étaient figés, incapables d’agir. Je le regardais fixement dans les yeux de mes deux rubis incandescents. Il paniquait de plus en plus.

La prochaine fois que tu me fais une blague de si mauvais goût … je t’ouvre le ventre et laisse tes tripes respirer un peu l’air pur c’est compris ? Je n’entends rien !

Le gamin essayait tant bien que mal de me répondre mais le manque d’air lui rendait la tache difficile. Puis un murmure jaillit enfin d’entre ces lèvres.


Plus jamais … compris … pitié …

Je le laissais s’effondrer sur le sol comme une poupée de chiffon. Il essayait de reprendre son souffle à coups de grandes inspirations. Je pris le chemin de la porte qui s’ouvrit à la volée. La femme de tout à l’heure. Elle me jetait un regard paniqué.


Qu’est ce que vous avait fait ?!

Rien. Il a compris maintenant que ce n’es pas très gentil de faire ce genre de farces n’est ce pas ?

Oui … Oui Monsieur ...

Vous voyez. Tout va bien.


Je passais devant elle et prit le chemin du rez-de-chaussée. La leçon serait sans doute très profitable. Des bruits de pas rapides se firent entendre sur les marches. J’avais atteint la porte quand la voix de la femme me parvint à nouveau aux oreilles. Elle se stoppa, le souffle court, à côté de moi.


Attendez ! Je voulais … vous remerciez pour votre intervention. Le personnel a du mal à gérer les débordements depuis la mort du directeur …

Vous n’avez qu’à en faire venir un nouveau au lieu de pleurnicher.


La femme se mit à se dandiner, mal à l’aise. Je ne mâchais pas mes mots. Les apitoiements ne m’avaient jamais inspiré de la sympathie. Quand on a un problème, on essaie de le régler. Point final.


Nous essayons … mais personne n’a encore voulu …

Ce n’était pas mon problème. Et d’abord, c’était quoi cet établissement ? Un orphelinat ? Je questionnais quelques instants la surveillante. Un lycée ? Qu’est ce que c’était que ça ? Je n’en avais jamais vu au Japon. Il faut dire que je vivais à l’écart depuis pas mal de temps. J’étais plutôt curieux. En quoi c’était différent des anciens systèmes ? Je décidais de tenter ma chance. La femme m’indiqua où se trouvait la personne qui se chargeait de ça.

Une heure plus tard, je ressortais de là avec le poste. Il était amusant de voir comment les gens étaient toujours impressionnés par le nombre de connaissances que j’avais et ma maitrise. Comment pourrait-il en être autrement au vu du nombre d’année d’existence que je comptais ? L’homme qui m’avait fait passer les tests m’avaient même demandé si j’acceptais le poste de professeur de la culture japonaise. J’avais dit oui. Pourquoi ? Parce que je voulais passer le plus de temps dans cette ville jusqu’à ce que j’éclaircisse la venue de tout ce monde dans les environs.

Tout cela s’était passé la veille. Aujourd’hui c’est repos. Je ne sais pas où aller. La ville m’ai totalement inconnu et je finis par demander mon chemin à un passant. Un bar ? Pourquoi pas. Je passe la porte. Pas grand monde pour le moment. Il faut dire qu’on est en pleine matinée. Je me dirige vers une table sans m’intéresser aux clients. Du moment qu’ils me laissent tranquille, je ne veux pas avoir à faire à eux. Je tire une chaise et m’assois près d’une des fenêtres. Pour une fois je suis sorti sans arme. Pourquoi ? Je l’ai dit, j’ai besoin de repos. Le soleil est éclatant dehors. Une petite soif me taraude. Je me demande si l’on sert du sang ici …
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